Marie-Raphaëlle Pierre est une journaliste qui a plus de dix ans de carrière. Entre ses études en Master de journalisme, ses responsabilités de directrice de salle de nouvelles et celles de mère de famille, elle nous dévoile ses goûts, ses passions et ses projets.
Assise sur un canapé dans la salle de cours, la jeune femme, trentaine révolue, n’a pas beaucoup de temps. « Tu sais déjà ce qu’il te faut sur moi », lâche-telle, avec une pointe d’ironie. « Marie-Raphaëlle est une personne sympathique qui prend au sérieux toutes ses initiatives », répond-elle d’emblée, lorsqu’on lui demande de se décrire.
De teint clair, gaie et souriante, Marie-Raphaëlle est née dans la commune de Kenscoff (Haïti). Mariée en 2002, elle ne vit plus, depuis un certain temps, avec son mari. Ne lui demandez pas plus de détails ! En revanche, elle est plus sereine pour parler de Raphaëlla, sa fille de neuf ans.
Depuis 2008, cette professionnelle de la presse travaille comme directrice de la salle de nouvelles de la Radio Ibo, à Port-au-Prince. Elle débute à Radio Haïti-Inter, aux côtés de Jean Léopold Dominique, l’un des plus grands journalistes haïtiens.
La Journaliste Marie-Raphaëlle Pierre, toute
souriante.
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Pour elle, la médiocrité est à bannir. « Je déteste les paresseux. Cela me
dérange de travailler avec eux ! », clame-t-elle, sans
hésitation.
Se former pour corriger « les dérives »
Marie-Raphaëlle a étudié la communication sociale à l’Université d’Etat d’Haïti (UEH). Son souci de contribuer à l’avancement de presse haïtienne l’a conduite à la deuxième promotion en Master de
journalisme. Une formation de l’Université Quisqueya et du Centre de formation et de perfectionnement des
journalistes (CFPJ). « J’ai décidé de faire cette formation après avoir constaté des dérives
dans notre profession », explique-t-elle. Marie-Raphaëlle
sait peut-être de quoi elle parle, puisqu’elle est la secrétaire administrative
de l’Association des journalistes haïtiens (AJH) depuis six ans.
Etre mère de famille, responsable de salle de nouvelles, étudiante et
dirigeante d’association n’empêche pas à Marie-Raphaëlle d'avoir des loisirs, comme les
danses de salon!
Texte et Photos: Jean-Etiome Dorcent.
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