Plus souriant que Sylvestre, tu meurs |
Ses bonheurs
Sylvestre puise sa joie dans les
choses simples : la musique et Internet. Il aime aussi la lecture. Mais on
ne le retrouvera pas dans les rayons romans d’une bibliothèque. Ce n’est pas un
matheux, mais ses livres préférés parlent de technologie. Si ses passe-temps le
rendent heureux, son bonheur s’appelle Marie-Lyssa. Sa fille de 3 ans.
« C’est ma raison de vivre », clame-t-il, les yeux disparus dans un
sourire éclatant. « Depuis sa venue au monde, j’ai eu ce coup de cœur et c’est
resté… J’adore ma fille, c’est la meilleure chose qui me soit arrivé ».
Un homme qui s’assume
Sylvestre, actuellement en Master de journalisme, est un homme qui s’assume. Il parle de ses défauts comme il parlerait de ses
qualités. Et il n’a pas peur que ses défauts soient connus de tous. Par exemple,
il ne croit pas dans certaines vertus. Sa foi, il l’investit dans
l’entreprenariat.
Il possède deux
entreprises. Une agence de communication – Aproscom – et la Radio Transfrontalière. Toutes deux basées à Ouanaminthe, dans le département du
Nord-Est, à près de 400 km de Port-au-Prince où il vit avec sa famille.
Sylvestre a des ambitions financières énormes. Il veut devenir très riche.
Posséder beaucoup d’argent. Ne lui demandez pas de chiffres. Il n’en a, jusque-là, aucune idée. Le visage serein. Il ne sourit pas. Mais on ne verra pas plus ses
dents quand l’argent, sur lui, pleuvra.
Gaspard Dorélien
Bon! c'est bien d'être de bonne humeur.
RépondreSupprimerC'est encore bon surtout dans les moments difficiles...
RépondreSupprimerC'est l'un des meilleurs. J'aime bien le theme du bonheur qui traverse cette presentation. Quoique la chute, sans doute pour vouloir sortir de l'ordinaire, est tout de meme confusant.
RépondreSupprimerSylvestre est-il journaliste ou humoriste? quoique... les humoristes ne rient pas souvent.
RépondreSupprimersurabondance de phrases courtes, nominales aussi. Qu'a-t-on contre les plaisantes virgules de nos jours ?
RépondreSupprimerMerci pour vos commentaires. On comprend qu'il y a plusieurs manières de faire. Cependant nous avons opté pour cette formule qui correspond mieux aux principes d'écriture pour le web.
RépondreSupprimerj'y conviens. Je voulais parler du "Le visage serein. Il ne sourit pas. Mais on ne verra pas plus ses dents quand l’argent, sur lui, pleuvra." On revient dans l"instant present". Comme si on avait situe l'interview dans le temps dans le texte. Ce qui n'a pas ete fait.
RépondreSupprimerDe plus, la conclusion de la chute, on ne la voit pas venir. Donc son bonheur est lie a sa "pauvrete" (disons non-richesse)? Onne voit pas les arguments qui soutiennent la deduction. C est en ce point que c est confusant... pour moi. Mais dans l'ensemble, c est un tres bon texte.