Jean-Etiome. Trentaine révolue. Il est l’un des rares journalistes qui veut retourner dans sa ville natale, après
ses études en Master de Journalisme.
Il est journaliste depuis plus de dix ans. Ce père de famille, marié, se souvient toujours des bons et mauvais moments
de sa vie professionnelle. Sa vie familiale, il n'en parle pas à tout le monde. Discrétion oblige.
« J’ai fait l'une de mes
plus belles expériences au bureau de la communication de la Minustah. Là, j’ai appris à bien faire la différence
entre le journaliste et le communicateur. Mais, la pire, je l’ai faite dans une Radio locale, à Saint-Marc (Artibonite) où je faisais un stage pendant trois mois, je me sentais un
peu exploité... »
Rencontré, en septembre 2011, au programme du Master de Journalisme, cet homme, rugueux,
soucieux du travail bien fait, n'a pas mis longtemps à se familiariser avec ses collègues.
Licencié en droit, un peu réservé, Jean-Etiome ne partage pas trop ceux qui font son bonheur. Mais, Jed Jordalie, sa fille d'un an dix mois, semble être sa plus adorée. Il suffit de visiter sa page facebook. La photo de son profil est celle de sa fille.
Passionné de technologies de l’information et de la communication, le Président, Directeurgénéral de l’entreprise Sitepam.com, partage, depuis septembre dernier, ses nouvelles journées entre sa famille, son travail et ses études.
Le Master de Journalisme a été lancé en septembre 2010, à Port-au-Prince, par l'Université Quisqueya et le Centre de Formation et de Perfectionnement des Journalistes de Paris (CFPJ-Paris).
Licencié en droit, un peu réservé, Jean-Etiome ne partage pas trop ceux qui font son bonheur. Mais, Jed Jordalie, sa fille d'un an dix mois, semble être sa plus adorée. Il suffit de visiter sa page facebook. La photo de son profil est celle de sa fille.
Passionné de technologies de l’information et de la communication, le Président, Directeurgénéral de l’entreprise Sitepam.com, partage, depuis septembre dernier, ses nouvelles journées entre sa famille, son travail et ses études.
Au cours, il profite parfois des moments de pause pour s’occuper de ses autres activités... quotidiennes. Au téléphone, on l'entend passer des consignes.
« Ouvre l’ordinateur puis va dans le folder X, dis-moi ce que tu vois et je te dirai quoi
faire… dépêches-toi car je suis en classe », recommande-t-il à l'un de ses collaborateurs. Peut-être, un client. Pas question pour lui de
perdre une seconde de son temps.
L’air sévère, peu souriant, Jean-Etiome s'est lancé dans le journalisme mais aussi dans d’autres activités professionnelles comme le webmastering. Il souhaite maintenir ces deux activités.
L’air sévère, peu souriant, Jean-Etiome s'est lancé dans le journalisme mais aussi dans d’autres activités professionnelles comme le webmastering. Il souhaite maintenir ces deux activités.
Journaliste pour toujours
A la fin de ses études, ce Saint-marcois convaincu veut mettre ses connaissances au service des médias
de son département. A Saint-Marc, comme partout dans le pays, un besoin de formation continue pour les confrères journalistes serait utile.
« Je viens à ce
programme pour renforcer mes connaissances dans le domaine afin de contribuer dans le futur à la
formation des jeunes journalistes du pays », confie Jean-Etiome, le regard collé sur son
ordinateur.
Cet homme de média n’a
jamais raté la moindre occasion pour exprimer son souhait de voir s’améliorer
le paysage médiatique haïtien. Pour lui, la rigueur et le professionnalisme sont
de mise.
« Tout passe par
la formation des journalistes. Ils sont les piliers des médias… »
Il passe rarement un week-end à Port-au-Prince. « Je dois me rendre
à Saint-Marc. S’il vous plait chers collègues permettez-moi de faire mon
évaluation en premier », demande-t-il, souvent,
à la fin de chaque module, tous les vendredis.
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