Oscar Joseph rêve de changer Haïti

Pour Oscar Joseph, la vie est une lutte. En famille, avec ses collègues et dans d’autres situations, il se bat toujours pour garder l’équilibre. Ce qui n’est pas toujours facile pour lui. Avec prudence, aujourd’hui, il nous livre quelques secrets.

 

 

Calme et réservé, à l’écran comme dans la vie, Oscar se présente comme  un bon blagueur. Enfant gâté de sa famille, il a peur de vieillir. La preuve, il est un éternel étudiant. Il se plait dans cette ambiance. Après des études en marketing, gestion des ressources humaines et communication sociale, Oscar suit une formation de Master de journalisme organisé par l’Université Quisqueya et le Centre de Formation de Perfectionnement des Journalistes(CFPJ) de Paris. Mais pour beaucoup, son âge reste un secret. Il évite d’en parler.

Le rêveur

OscarJoseph adore  les  voyages, les excursions. Il ne rate jamais une occasion de visiter les villes de provinces. Pour se ressourcer ou pour fuir le tohu-bohu de Port-au-Prince. Du haut de son mètre soixante dix, Oscar rêve de changer Haïti.

Ce journaliste de carrière prévoit de lancer une émission télévisée pour inciter à lutter contre la dégradation de l’environnement et pousser les dirigeants à prendre leurs responsabilités. Mais il hésite encore.

« Mon principal défaut, c’est la peur de foncer. Cela me met en retard sur plusieurs projets » reconnait Oscar. Serait-il trop perfectionniste ?

 

Oscar, le philosophe

Originaire de Port-au-Prince, le présentateur de "Aksyon Edikasyon" sur la TNH est le benjamin d’une famille de 5 enfants. Marié, il se révèle un père protecteur pour sa fille de 15 ans. Parfois rigoureux, parfois tendre, son objectif est de donner à sa fille unique une bonne éducation. Sa famille est son centre d’intérêt. Depuis son enfance, il voue une grande admiration à son père décédé le mois dernier.

« Je viens de perdre mon modèle dans la vie » nous confie Oscar, triste et pensif. «Mais je savais qu’il était fier de moi, il me l’a dit avant sa mort» poursuit le journaliste fièrement.Vite, il retrouve enfin son sourire habituel. La vie continue malgré tout. 

Texte et photo :  Esmeralda Milcé

                                                                                        

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