jeudi 17 mai 2012

La jeunesse haïtienne, pilier de la reconstruction

Haïti est un pays de jeunes.70% de sa population est âgée de moins de 30 ans.Cette tranche d’âge si importante ne saurait être négligée dans le processus de reconstruction du pays.



Deux ans après le séisme du 12 janvier, le processus de reconstruction d’Haïti n’atteint pas encore sa vitesse de croisière. La jeune chambre internationale Haïti (JCI), croit nécessaire de donner aux jeunes l’opportunité de s’impliquer d’avantage dans l’avenir du pays.
Le vice-président exécutif de cette organisation internationale, Marckenzy Detériere, souligne : « l’engagement et la prise en charge des jeunes constitue l’un des points de départ du relèvement effectif d’Haïti ».
La JCI Haïti propose l’implantation du centre polyvalent dans les dix départements géographiques du pays. Ce projet entend contribuer à la formation et à l’épanouissement des jeunes, afin qu’ils participent aux changements de leur communauté respective.
Cette action aura un impact réel sur l’avenir, veut croire Marckenzy Detériere.
« Pour reconstruire, il faut de l’energie.Les jeunes à ce niveau sont les premiers qualifiés » fait remarquer Maxime Télémaque, membre du conseil d’administration de « Initiative Communication », une association regroupant des professionnels de communication sociale.
Ce diplômé de la faculté des sciences humaines relate « que les jeunes n’attendent des autorités que l’aménagement d’un cadre pouvant faciliter leur intégration».
C’est le moment idéal pour offrir un espace de formation aux jeunes en vue de leur insertion professionnelle.
C’est la démarche à adopter « car demain commence aujourd’hui », explique Maxime Télémaque pour qui les jeunes devraient s’investir d’avantage.

Pour Johnny, qui vit au Champ de Mars depuis six ans, l’implication des jeunes dans la reconstruction du pays passe par l’éducation. Ce laveur d’autos est convaincu que la formation de la jeunesse est plus que jamais fondamentale.
Johnny, qui s’apprête à célébrer le mois prochain ses 19 ans, lance à cet effet un cri d’alarme aux autorités : « elles doivent s’investir d’avantage dans l’éducation des plus jeunes ».

Les jeunes du JCI Haïti sont déterminés à travailler pour redorer le blason d’Haïti. Ils entendent mobiliser toutes leurs ressources humaines et matérielles pour parvenir « à une jeunesse formée, citoyenne et engagée ».                                                

                                                                                        Jean Serginho Lindor  
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